• Comment les nuages flottent dans l'air,changent de forme,et créent de plus en plus d'inondations;la loi d'Avogadro permet de l'expliquer

    Pourquoi ne sait-on pas encore comment les nuages flottent dans l’air comme le font les montgolfières et les ballons dirigeables ? 


    On l’apprend en lisant cet article. 

    Ce n’est pas difficile à expliquer grâce à la loi d’Avogadro, (1811) concernant la densité des gaz, enseignée dès le lycée 

    En effet, les montgolfières et les ballons, découverts simultanément en 1783, disposent d’une enveloppe rigide qui isole, au sein de l’atmosphère, des gaz plus légers que l’air. 

    Il s’agit  d’air dilaté par la chaleur pour la montgolfière,  ou bien d’hydrogène ou d’hélium dans le cas des ballons.  

    Tout cela sans se préoccuper du fait que l’air de l’atmosphère est plus ou moins humide.

    Mais les nuages n’ont pas d’enveloppe rigide, et pourtant, ils flottent dans l’atmosphère  et leurs contours se déforment parfois en permanence quand les masses d’air qui les entourent sont agitées. 

     (Afin d’aider les lecteurs non scientifiques, un résumé rappelle, en fin de cet article, les propriétés de la vapeur d’eau qu’il est indispensable d’avoir en mémoire.

    Sauf la dernière propriété (découverte  et mise en œuvre par l’auteur), incontournable  si l’on veut boucler le cycle de l’eau auquel on n’a pas trouvé de solution globale jusqu’à présent). 

     Il faut préciser au départ que la définition d’un  nuage que l’on trouve dans tous les dictionnaires depuis une cinquantaine d’années, sous la forme suivante, est totalement erronée : « les nuages sont un amas de vapeur d’eau condensée en fines gouttelettes maintenues en suspension dans l’atmosphère par les courants ascendants ». 

    Le mot ‘’condensée’’ est inadéquat, pour le moins que l’on puisse dire.  

    En effet, la vapeur d’eau condensée, même en gouttelettes d’eau, si fines soient-elles, c’est en réalité de l’eau, de densité 773 fois plus forte que celle de l’air sec, qui tombe sur la surface de la planète sous forme de pluie, de grêle ou de neige car elle n’est pas en équilibre dans l’atmosphère. 

      

    Comment pourrait-on d’ailleurs imaginer que sous un ciel nuageux couvrant toute l’Europe ou parfois même plus, un gigantesque courant ascendant unique serait capable de maintenir toute cette eau condensée en suspension dans l’atmosphère ? 

    D’où pourrait provenir l’énergie de ce courant ascendant, unique et vertical, sur une telle surface, sans courants descendants pour rétablir tant soit peu un équilibre dans l’atmosphère ?  

    Et comment pourrait-on aussi expliquer pourquoi les nuages se déforment parfois en permanence au-dessus de nos têtes, en nous offrant des profils amusants, événements importants que les hommes contemplent depuis des milliers d’années en levant les yeux vers le ciel  ?  

      

    En réalité, nous allons le voir, un nuage est environ constitué au départ de 96% d’air sec minimum, de 4% de vapeur d’eau 1,61 fois plus légère que l’air sec, au maximum, et d’une infime quantité de gouttelettes d’eau condensées, de densité 773 fois plus forte que celle de l’air, qui lui servent de lest   

    C’est ainsi que les réacteurs d’un avion peuvent le propulser en altitude sans difficulté dès le décollage, en plein dans un nuage, car ce nuage est composé totalement de gaz, (air sec et 4% de vapeur d’eau au maximum). 

    Mais cet avion  peut parfois se trouver en difficulté majeure quand il entre dans un très violent orage assorti de vides, qui diminuent la portance de ses ailes, lors de la condensation brutale, au contact de masses d’air froid,  de ces 4% de vapeur d’eau.  

    Cette condensation brutale au contact d’air froid peut aussi potentiellement générer de gros grêlons que n’apprécient pas les réacteurs. 

    C’était peut-être le cas récemment au Mali, comme nous le verrons en fin d’article, avec plus de précisions. 

    Cela étant, le comportement des nuages nous cache  encore deux mystères, qu’il faut élucider.  

      1 – Pourquoi les nuages larguent-ils sur les continents des pluies d’eau douce alors que cette eau est  prélevée par évaporation sur la surface d’océans salés ?  

     2 –Pourquoi les nuages défilent-ils dans le ciel comme des ballons plus légers que l’air, sans enveloppe rigide, mais dont les contours évoluent sous forme de profils amusants et parfois de tableaux surprenants. 

    La loi découverte par Avogadro énoncée ci-dessous, qui demeure un pilier de la chimie moderne, va nous permettre de trouver une solution à ces deux problèmes.  

    « Dans les mêmes conditions de température et de pression la densité  d’un corps pur à l’état gazeux est proportionnelle à sa masse moléculaire»   

    Comment la chaleur solaire peut-elle prélever  de la vapeur d’eau douce sur des océans d’eau salée ? 

    La température d’ébullition du sel NaCI est égale à 1 465 degrés Centigrades, et le sel ne peut donc s’évaporer  des océans dont la surface, chauffée par la chaleur solaire, ne dépasse pas  40 degrés environ.  

    La loi d’Avogadro permet donc d’expliquer ce tri : le sel reste piégé dans l’eau de mer et la vapeur d’eau douce générée par la chaleur solaire, plus légère que l’air, monte dans l’atmosphère.  

    Un bon exemple est celui des marais salants. 

    La chaleur solaire évapore l’eau dans des bassins successifs, mais le sel reste prisonnier dans l’eau et sa concentration augmente donc d’un bassin au suivant. On  récolte alors le sel dans le dernier bassin. 

    En France, on produit ainsi du sel industriel en majorité en Camargue, et un sel de cuisine renommé à Guérande et à  Noirmoutier. 

    (On extrait aussi du sel sec, dit « sel gemme », dans des mines provenant de l’évaporation totale de l’eau d’antiques mers asséchées par le Soleil).

    Sans ce tri effectué au départ lors de l’évaporation de l’eau à la surface des océans sous l’effet de la chaleur solaire, les plantes, les animaux et les hommes ne pourraient vivre sur des continents privés d’eau douce.

    Comment les nuages,  gigantesques volumes d’air et de vapeur d’eau issue des océans chauffés par le Soleil, flottent-ils dans le ciel  au-dessus de nos têtes ? 

    Et  aussi pourquoi, sur un ciel nuageux et moins lumineux,   chaque nuage peint-il en permanence dans le ciel des tableaux aux profils changeants sur leurs  pourtours ?  

    C’est encore loi d’Avogadro, qui va nous permettre de l’expliquer.  

    Sans entrer dans trop de détails, on peut élucider  ce mystère en quatre paragraphes :

    1 – Tout d’abord, l’atmosphère de notre planète est partout humide, sauf à l’aplomb des déserts,  où la vapeur d’eau n’est présente qu’à l’état de traces.  

    Mais, dans une atmosphère humide, une masse d’air est d’autant plus légère qu’elle est plus humide !  Autrement dit, plus une masse d’air est humide, moins elle est dense.  

    C’est nouveau, or on n’utilise jamais cette propriété fondamentale qui peut sembler paradoxale, mais c’est pourtant facile à démonter.

       Si l’on mélange, à zéro degré et sous une pression d’un bar, de l’air sec de masse moléculaire moyenne 29, avec de l’hydrogène de masse moléculaire 2, ce mélange est d’autant plus léger qu’il contient plus d’hydrogène car la densité de l’hydrogène est 14,5 fois plus faible que celle de l’air sec.  C’est évident.

    La masse moléculaire de l’eau étant égale à 18, le résultat est le même si l’on fait la même expérience en remplaçant l’hydrogène par de la vapeur d’eau, dont la densité, bien que 9 fois plus forte que celle de l’hydrogène, demeure toutefois 1,61 fois plus faible que celle de l’air sec.  

    La densité d’une masse d’air humide baisse donc si sa teneur en vapeur d’eau augmente, à pression et température constantes. 

    Cette propriété surprenante d’une masse d’air humide invisible, fondamentale et inédite, va nous servir de fil d’Ariane pour dévoiler le deuxième mystère des nuages.  

    D’autre part, il se trouve que cette vapeur d’eau mélangée à l’air sec de l’atmosphère se condense, au contact du froiden fines gouttelettes d’eau visibles, quand sa concentration dépasse environ 4% dans un mélange contenant  96%  d’air sec restant.  

    2 Comment fonctionne l'ascenseur qui fait monter dans l’atmosphère, jusqu’aux nuages, la vapeur d’eau issue  des océans ? 

    L’air est un fluide au même titre que l’eau des océans, et nous venons de voir que la densité d’une masse d’air invisible était d’autant plus faible qu’elle est plus humide. 

    On sait aussi, depuis la découverte de Gay Lussac,  qu’en chauffant une masse d’air sec, elle se dilate et sa densité diminue : c’est sur ce principe que fonctionnent les montgolfières, propulsées en altitude par la poussée d’Archimède.  

    Cela étant, quand le méridien de midi passe sur un océan, les rayons solaires sont verticaux et chauffent davantage la surface de l’océan sous ce méridien que sous les méridiens précédents et les méridiens suivants, sur lesquels les rayons solaires ont une incidence oblique.

    L’air qui surplombe le méridien de midi, à la fois plus humide et plus chaud, donc plus léger pour deux raisons, pris en étau entre l’air qui surplombe les méridiens précédents et suivants, moins humide et plus froid, donc plus dense,  est propulsé en altitude par la poussée d’Archimède, telle une montgolfière gonflée d’air chaud dans de l’air plus froid.  

    La rotation de la Terre, en faisant défiler le méridien de midi  sous le Soleil, assure ainsi un ratissage quotidien de tous les océans, toutes les mers, les lacs, les cours d’eau des continents, et aussi les sols humides, ratissage  qui fait monter de la vapeur d’eau en altitude.  

    3– A quelle altitude  cet ascenseur à vapeur d’eau va-t-il s’arrêter ?  

    Les premières montgolfières  alimentées en air chaud et les premiers ballons à enveloppe rigide gonflés à l’hydrogène datent de 1783, six ans avant la Révolution.  

    On peut accroître, dans une large mesure, la force ascensionnelle qui les propulse en altitude en augmentant la surface et le volume des enveloppes étanches. 

    En effet, si l’on multiplie par 2 le rayon d’un ballon, la surface de son enveloppe est multipliée par 4 et le volume qu’il contient est multiplié par 8. 

    C’est-à-dire, à peu de choses près, que le poids de l’enveloppe et de ses accessoires est multiplié par 2 alors que  la force ascensionnelle de l’enveloppe contenant de l’air chaud  ou un gaz léger est multipliée par 4.  

    Ce n’est pas le cas d’une masse d’air qui monte dans l’atmosphère : il est impossible d’augmenter la force ascensionnelle d’une masse d’air dépourvue d’enveloppe étanche. 

    On sait en revanche que la température de l’atmosphère diminue en continu quand l’altitude augmente, car notre planète, comme tous les astres, y compris le Soleil, baignent dans un cosmos de froid intense.

    (Ce froid pénètre par convexion et aussi, comme nous le verrons plus loin,  du fait que le froid présent dans l’atmosphère disparaît quand il condense la vapeur d’eau des nuages, ce qui provoque un « appel de  froid »  issu  de l’immense  cosmos. 

    Les deux pôles terrestres ne créent pas de froid, ils sont froids par manque de chaleur solaire, surtout durant  les  nuits de six mois qu’ils subissent. 

    Ils jouent un rôle de régulateurs : les banquises, et les glaciers qui se forment aux pôles et sur les montagnes en hiver absorbent du froid, puis le restituent plus ou moins en fondant l’été). 

    La vapeur d’eau d’une masse d’air humide invisible qui monte dans l’atmosphère commence donc forcément, à une certaine altitude, à se refroidir et à se condenser en fines gouttelettes d’eau visibles qui stoppent son ascension car la densité de cette eau condensée est 773 fois plus forte que celle de la vapeur d’eau dont elle est issue, qui est  1,61 fois plus légère que l’air sec. 

    Cette altitude varie du fait que la température de l’atmosphère n’est pas uniforme.  

    Ces gouttelettes d’eau jouent donc le rôle de lest inattendu  de densité considérablement plus forte que celle de la vapeur d’eau, à peine plus faible que celle de l’air, ce qui ralentit progressivement la montée de la masse d’air, puis l’arrête. 

    Un nuage est ainsi une masse de gaz composée de 96% environ d’air sec au minimum, de 4% de vapeur d’eau  environ, (moins dense que l’air sec), au maximum, et de la petite quantité nécessaire de minuscules gouttelettes d’eau condensée visibles (de densité 773 fois plus forte que celle de la vapeur d’eau), qui servent de lest pour arrêter son ascension et le faire flotter.  

    Cette nouvelle définition d’un nuage montre bien, contrairement à celle utilisée actuellement, qu’un nuage contient énormément de vapeur d’eau, à peine plus légère que l’air dans lequel elle est insérée, et très peu de gouttelettes condensées, de densité très forte comparée à celle de l’air sec, qui servent de lest. 

    4- Comment un nuage parvient-il à flotter sur des milliers de kilomètres, poussé par les vents, tout en se déformant dans le ciel et en nous offrant parfois une succession de profils étonnants ? 

    La nouveauté tient justement au fait que l’air de l’atmosphère est partout plus ou moins humide, et qu’il faut  trouver un modèle faisant flotter un nuage d’air humide et très peu lesté de gouttelettes d’eau très pesantes qui le rendent visible, sur une masse d’air moins humide et plus dense mais transparente.  

    (C’est difficile à concevoir,  mais la nature n’a pas d’autre choix). 

    Ce modèle, nous l’avons.  

    En fait, un nuage d’air humide, plus léger que les masses d’air moins humides sous-jacentes et invisibles, donc plus denses, stoppé dans son ascension par le froid qu’il rencontre et qui enclenche une très petite condensation de vapeur d’eau servant de lest en le rendant visible, flotte automatiquement dans l’atmosphère.

    On peut imaginer ce modèle sous une autre forme, peut-être plus facile à comprendre. 

    Dans une atmosphère partout humide, un nuage peut être considéré comme une galette de deux masses d’air superposées, parfois énormes. 

    La galette supérieure est constituée d’une masse d’air  humide que la poussée d’Archimède a propulsée lentement en altitude, du fait que sa densité est plus faible que celle des masses d’air moins humides qui l’entourent.  

    A une certaine altitude le froid cosmique qui descend condense une très petite fraction de vapeur d’eau qui sert de lest et stoppe l’ascension tout en rendant visible cette masse d’air.  

    La galette inférieure est composée d’une masse d’air humide invisible et plus dense, qui monte dans la foulée,  sur laquelle vient simplement se poser la galette supérieure très légèrement lestée de gouttelettes au contact du froid.  

    Cela étant, ces deux masses d’air, surtout quand elles sont énormes, restent en contact, mais ne peuvent mélanger rapidement leurs contenus respectifs en raison du rapport surface/volume. 

    Tout le monde sait en effet qu’en cuisant dans la même casserole de très grosses pommes de terre et des petites, les petites cuiront bien plus vite que les grosses.

    De même, on sait qu’en sortant d’un four de grosses pommes de terre et des petites, on peut manger rapidement les petites, mais il faut couper les grosses en morceaux et leur laisser le temps de se refroidir plus rapidement,  au risque de se brûler la langue  et le palais si l’on est pressé. 

    Tout cela est dû au fait que si l’on multiplie le rayon d’une sphère par 10, sa surface est multipliée par 100, et son volume par 1 000. 

    Ce qui ralentit les échanges, car la surface des masses en contact croît moins vite que leurs volumes impliqués dans les échanges.  

    Ces deux galettes d’air humide, parfois énormes, l’une visible et l’autre pas, ne peuvent donc procéder que  lentement  à des échanges sur leurs pourtours, à une cadence  qui dépend de leurs masses, et aussi de l’agitation des masses d’air qui les entourent, lesquelles accélèrent ou ralentissent ces échanges.

    Ces échanges sont liés au fait que de petites fractions de vapeur d’eau visible du nuage disparaissent au contact de masses d’air plus chaudes sur le pourtour, tandis que de petites masses d’air invisible qui entourent le nuage se condensent très partiellement en se rendant visibles, au contact de petites masses d’air froid qui entourent le nuage.  

    On peut raisonner de la même façon sur les variations des pressions partielles de la vapeur d’eau dans les pourtours de ces deux énormes masses d’air. 

    On vient donc de montrer que la Nature a recours depuis des milliards d’années à la loi chimique découverte par Avogadro pour faire flotter et se déformer dans le ciel les nuages, lesquels déversent des milliards de tonnes d’eau douce indispensable pour générer et entretenir la vie sur les continents.

    Car un nuage poussé par les vents rencontre obligatoirement, à terme, une masse d’air refroidie en haute atmosphère au contact de l’intense  froid cosmique, (qui descend du fait que la densité d’une masse  d’air augmente quand sa température baisse), et le condense totalement sous forme de pluie, de grêle, ou de neige. 

    Cet air froid provient aussi de la marée atmosphérique solaire que la rotation de la Terre génèretoutes les douze heures, sous forme d’une marée montante suivie d’une marée descendante en haute atmosphère, ce qui refroidit les masses d’air, et également de la marée atmosphérique lunaire, avec un décalage de 50 minutes chaque jour sur la marée lunaire.  

    (Cet air froid peut aussi transiter par des pôles moins chauffés par les rayons très obliques du Soleil et qui subissent chacun une nuit de six mois).  

      En tenant compte de tout ce qui précède, le bilan thermique d’un nuage est facile à faire. 

    Au départ, le nuage a prélevé une quantité Q de calories sur la surface d’un océan chauffé par les rayons solaires, en refroidissant d’autant cet océan. 

     Lors de la condensation totale de la vapeur d’eau d’un nuage en eau, au cours de son séjour dans l’atmosphère pour renvoyer cette eau  vers les océans, l’air de l’atmosphère, refroidi par le froid cosmique qui pénètre en haute altitude a cédé une quantité de frigories correspondant à Q pour provoquer cette condensation.

    En somme, le cycle des nuages refroidit les océans au niveau de la mer et réchauffe l’atmosphère, et la disparition de ces frigories provoque un appel continu de froid cosmique dans la très haute atmosphère, qu’elle utilise plus bas. 

    (Ce qui complète la notion de « convexion » que nous avons évoquée plus haut). 

    Cette remarque est d’une importance capitale, car le GIEC, qui prévoit l’évolution du climat à long terme en s’appuyant uniquement sur un bilan radiatif de notre globe,  ne tient pas compte du travail « au noir » qu’il ignore, pour ainsi dire, effectué par les nuages, qui font disparaître sans laisser de traces à la fois de la chaleur solaire reçue par les océans et du froid issu de l’univers. 

    C’est la raison pour laquelle, dans un débat  concernant son modèle de projection climatique, relayé par une page entière du Figaro le 23 février 2010, le représentant du GIEC reconnaît qu’il existe des incertitudes sur le rôle des nuages 

    C’est évident, puisque le modèle des nuages soustrait toutes les calories nécessaires à leur mécanisme, qui peuvent atteindre 30% de la chaleur reçue du Soleil sur les océans, et sont absorbées sans laisser de traces par le froid cosmique dans l’atmosphère, ce dont le GIEC ne tient pas compte.  

     Sans intégrer les calories prélevées par les nuages sur les océans dans son modèle, le bilan thermique qu’il propose, juste par ailleurs, est entaché semble-t-il d’une importante erreur.

    Il n’est pas inutile de préciser que de nombreux scientifiques renommés contestent l’exactitude du modèle proposé par la GIEC, parmi lesquels figurent, dans cette page entière du Figaro, toujours d’actualité : 

    Vincent Courtillot : rien ne prouve « que le CO2 ait pris les manettes du climat » ; « Toutes ces incertitudes sont sous-évaluées ». 

     Claude Allègre : « Les paramètres du climat sont hors de portée des modèles, donc les modèles sont hors réalité » ; « Si le climat change, il ne faut pas croire qu’il suffira de contrôler le CO2 pour l’arrêter ».   

     (Précisons que la concentration de CO2 dans l’atmosphère est voisine de 0,04% exprimé en masse, et à 0,06% exprimé en volume, ce qui est du même ordre que les gaz rares de l’atmosphère.

     Yves Lenoir, ingénieur à l’Ecole des mines de Paris et spécialiste du climat cite en exemple le cycle de l’eau : « Comme il est quasiment impossible de simuler sa dynamique par des équations mathématiques, ce processus, qui représente le tiers des échanges de chaleur à l’échelle du globe, n’est pas inclus dans les modèles ». 

    Une omission d’autant plus fâcheuse que la vapeur d’eau est le principal « gaz à effet de serre », loin devant le CO2 .  

     Or nous venons de montrer que plus il fera chaud, plus l’évaporation des eaux des océans augmentera, donc plus l’atmosphère sera chargée en vapeur d’eau et agitée, et plus il pleuvra, en créant plus d’inondations partout sur le globe terrestre

    (Ce qui n’est pas comptabilisé par le GIEC). 

     Ces événements limiteront très probablement à terme les effets du réchauffement climatique, et la Terre retrouvera  ensuite,  au bout du compte, le climat que l’on subissait auparavant.

    Car le froid cosmique qui entoure la Terre est insondable, et  reste  bien plus important que la chaleur solaire.  

     Cela ne signifie pas que l’humanité va se trouver face à un danger mortel durant cette transition, mais qu’elle va être confrontée à des difficultés pour se nourrir, surtout si le nombre d’habitants sur Terre augmente de façon exponentielle.

    Tout cela devrait être pris en compte, et amélioré dans son déroulement,  lors de la conférence internationale sur le climat qui aura lieu en France fin 2015. 

      

    En conclusion, il est facile de résumer en quelques lignes, le mécanisme   du cycle de  l’eau, que l’on n’a jamais bouclé jusqu’à présent, faute de ne pas faire appel au froid cosmique et à une nouvelle propriété de la vapeur d’eau.  

     Une masse d’eau, vaporisée sur un océan sous le méridien de midi, au moment où le Soleil est à la verticale, monte dans l’atmosphère sous forme de vapeur, plus légère que l’air et aussi un peu plus chaude que sous  les méridiens voisins

     Au contact du froid qu’elle rencontre en altitude, elle se condense très partiellement en gouttelettes d’eau visibles,  de densité 773 fois plus forte que celle de l’air sec, qui servent  de lest et stoppent son ascension, rendant ainsi visible la totalité du  nuage dans lequel elle est intégrée.

    Ce déséquilibre de densité montre bien que le nuage, qui contient au minimum 96% d’air sec, ne peut flotter qu’avec beaucoup de vapeur d’eau et très peu de lest de vapeur condensée en eau. 

     Ce nuage, flottant sur de l’air moins humide et de densité supérieure, poussé par les vents sur les continents,  rencontrera tôt ou tard une masse d’air froid provenant du cosmos, qui le condensera totalement sous forme de pluie,  de neige ou de grêle.

    Ce sont alors les fleuves qui ramèneront toutes ces masses d’eau vers la mer, à moins qu’elles ne soient piégées momentanément dans de la neige, de la glace, des nappes phréatiques, des inondations, ou simplement de nouveau vaporisées par la chaleur solaire au contact du sol chaud. 

      

    Le prochain article publié concernera les vents. 

    Actuellement, les vents sont considérés comme des déplacements naturels de l’atmosphère.  

    Ce sont « des mouvements des masses d’air se déplaçant d’une zone de hautes pressions vers une zone de basses pressions ». 

    (Mais ajoutons qu’une fois qu’ils ont soufflé, ils ont perdu toute leur énergie !).  

     Le meilleur modèle de vent est celui d’un pneu gonflé : quand on le dégonfle en appuyant sur la valve, on entend et l’on sent son air sous pression s’échapper de la haute pression du pneu vers la basse pression de l’atmosphère. 

    Mais le pneu ne se regonfle pas tout seul : pour le regonfler, il faut utiliser une pompe à main ou un compresseur.  

    Les pales d’un ventilateur ont besoin d’énergie pour tourner et le vent qu’elles génèrent  s’arrête quand on débranche l’appareil. 

     Quels moyens la Nature utilise-t-elle pour regonfler les zones de l’atmosphère qui se sont dégonflées, ou d’autres zones,  afin  d’entretenir ou de créer de nouveaux vents ?

    C’est un domaine inexploré jusqu’à présent, qui permet de mieux comprendre encore le mécanisme du climat.  

      

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    Bien connaître le fonctionnement des nuages peut d’autre part aider à mieux comprendre pourquoi le vol d’un avion  peut devenir incontrôlable dans un nuage dans certains cas, même par les pilotes les plus habiles. 

    La fréquence de ces accidents gravissimes peut augmenter lentement en période de réchauffement climatique.   

      Prenons l’exemple du crash de OUAGADOUGOU.  

    On peut essayer d’expliquer rapidement pourquoi le pilote a pu trouver après minuit, au Mali,  une haute atmosphère considérablement plus perturbée que celle prévue par la météo dont il disposait avant minuit dans son plan de vol.  

    Ouagadougou se trouve à très peu de chose près sur le méridien de Greenwich. 

    Ce qui signifie que la marée atmosphérique solaire, qui propulsait avant minuit, en très haute  altitude, des masses d’air ascendantes qui s’y refroidissaient, les renvoyait après minuit, une fois  refroidies et plus denses, vers de plus basses altitudes.  

    On sait en effet que sur les océans, il existe en général deux marées consécutives en 24 heures et 50 minutes, du fait que les continents qui leur barrent la route empêchent les deux marées, lunaire et solaire, de progresser chacune à son rythme. 

    Ce sont donc les marées océaniques lunaires, deux fois plus fortes, qui imposent leur rythme avec  un retard quotidien de 50 minutes.     

    Mais dans l’atmosphère, les deux marées atmosphériques sont indépendantes, car il n’existe aucune barrière étanche telle que les continents pour les mélanger, surtout en altitude et au-dessus des montagnes. 

     C’est la raison pour laquelle les masses d’air froid de la marée atmosphérique solaire, lors de leur descente après minuit,  ont pu créer  des condensations brutales de vapeur d’eau imprévues dans la zone de l’orage annoncé avant minuit.

    Ces condensations brutales  engendrent de véritables « trous d’air », à la hauteur de 4%,  qui diminuent tout à coup la portance des ailes, ce qui surprend les pilotes lors de la chute de l’avion et peut le rendre incontrôlable.  

     En fait, nous avons démontré plus haut que les nuages, qui flottent dans l’air, ne peuvent pas être constitués, comme on le trouve dans tous les dictionnaires, « d’un amas de vapeur d’eau condensée en fines gouttelettes maintenues en suspension dans l’atmosphère par les courants ascendants», (auquel  cas il leur serait impossible en particulier de procéder à des échanges de vapeur d’eau visible et de masses d’air invisibles, comme nous l’avons expliqué, puisque cette eau est déjà supposée condensée en totalité à l’intérieur du nuage, selon cette définition erronée).

     C’est ce vide soudain qui crée le bruit du tonnerre,  comme dans les implosions des vieux appareils de télévision dont l’intérieur avait un volume sous vide important.

     Certes, on constate que, sur les continents, ces orages dévastateurs sont très rares, et l’on ne sait prévoir l’endroit exact où ils vont générer des dégâts spectaculaires.

    Statistiquement, il est encore plus rare qu’un avion les rencontre lors d’un vol. 

     Mais, en période de réchauffement climatique qui augmente la violence des vents, un plan de vol qui prévoit un passage dans un orage devrait, par précaution, tenir compte :

    -  de la marée atmosphérique solaire qui a toujours lieu à minuit, et dans une moindre mesure à midi. 

    -  et aussi de la marée atmosphérique lunaire qui se manifeste deux fois par jour suivant une période de 24 heures et 50 minutes, laquelle est 2,2 fois plus forte que la marée solaire.  

    -  mais surtout de la conjonction de ces deux marées qui ne peut avoir des effets qu’à minuit, et aussi à midi. 

     Dans ces cas éventuels, par précaution, il vaut mieux contourner un orage plutôt que l’affronter,  car il peut parfois être plus dangereux qu’on ne l’avait prévu dans le plan de vol.

      

     Rappel des propriétés de la vapeur d’eau 

     Ce qui suit est destiné aussi aux lecteurs non scientifiques qui souhaitent savoir pourquoi un réchauffement climatique génère de plus en plus d’inondations sur la planète, ce qui devient de plus en plus une évidence.   

    Il faut revoir ou apprendre les propriétés fondamentales de la vapeur d’eau déjà connues.  

     En chauffant de l’eau dans une casserole non couverte, dans les conditions de température et de pression qualifiées de « normales » par les physiciens, soit zéro degré centigrades et un bar de pression, on distingue trois étapes.

     -   tout d’abord, rien n’est visible, mais on constate que la température de l’air, (humide), qui monte au-dessus de la casserole, augmente petit à petit.

    -    ensuite, vers 70 degrés environ, des traces de vapeur d’eau condensée sous forme de minuscules gouttes d’eau apparaissent de plus en plus dans cette masse d’air humide qui monte en devenant visible. 

    -   enfin, à la température d’ébullition, soit 100 degrés, (au niveau de la mer, mais cette température baisse  si l’on fait cette expérience de plus en plus en altitude) des bulles de vapeur montent dans l’eau puis éclatent en surface en se vaporisant. 

     Mais, du fait que la température de l’air ambiant d’une cuisine ne dépasse pas 30 degrés environ, de fines gouttelettes d’eau condensée au contact du froid rendent visible cette masse d’air humide qui monte.  

     


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